Le signe : produit de quoi ?

De la monstrueuse complexité du signe linguistique

Auteurs-es

  • Stéphane Pagès

DOI :

https://doi.org/10.18145/signifiances.v2i1.175

Résumé

la monstrueuse complexité du signe linguistique fait que, à y regarder de plus près, sa définition ainsi que sa description posent problème et ne suscitent pas la même unanimité. Il suffit pour cela de voir les différentes schématisations dont il a fait l’objet au cours de l’histoire de la réflexion sur le langage ainsi que la prolifération terminologique, parfois divergente, pour désigner ses composants. Pourtant, c’est là un enjeu essentiel et préalable à toute réflexion sur la langue et à toute tentative de théorisation car la conception que l’on peut avoir du signe linguistique – intuitive ou raisonnée – est un enjeu total dans la mesure où elle engage.

Aussi est-il donc opportun, en tant que praticien du langage, de se poser un instant pour tenter de définir ce que l’on entend par signe linguistique, ce qui le fonde et de quoi il est fait, c’est-à-dire, somme toute, définir sa propre vision et conception du signe linguistique en tant qu’objet et mécanique signifiante.

Biographie de l'auteur-e

Stéphane Pagès

Agrégé de l’université, Stéphane Pagès est professeur de linguistique hispanique à Aix-Marseille Université. Il est co-directeur de l’axe LICOLAR (LInguistique COmparée des LAngues Romanes) et l’essentiel de ses recherches porte sur l’analyse du discours de l’écrivain contemporain original, Julián Ríos (1941) – auteur de Larva (1983) –, ainsi que sur diverses questions de linguistique espagnole. Il a soutenu une Hdr (Habilitation à Diriger des Recherches) soutenue en décembre 2013 à l’Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris III) sur la motivation du signe et la cognématique.

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Publié-e

2019-01-10