Émergence de relations non sommatives dans le langage

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DOI :

https://doi.org/10.52497/signifiances.v7i1.360

Résumé

L’apparition des signes est liée au rapport d’une forme, qui en elle-même n’a aucune valeur sémantique, avec un contenu, auquel elle est liée par convention. De cela résultent deux affirmations fortes : 1) que le signifiant (la forme) et le signifié (le contenu) sont les deux faces du signe ; 2) que l’union du signifiant et du signifié est arbitraire ; un corollaire de 1) et de 2) est qu’aux deux niveaux, de nouvelles unités sont produites à partir de l’ajout d’unités plus petites. Depuis que F. de Saussure a formulé cette définition du signe, descriptivement aisée à manipuler, la linguistique confirme qu’il y a quelque chose de plus. Il s’agit de relations transversales non sommatives, qui se produisent à tous les niveaux (mots dont le sens mène à d’autres mots, phonèmes qui rappellent d’autres phonèmes de la chaîne, etc.). Ces relations sont énactives, elles résultent de la détermination mutuelle du langage et du monde.

Biographie de l'auteur-e

Ángel López García-Molins, Universitat de València

Département de Théorie des Langages, Professor de Linguistique générale

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Publié-e

2024-11-20

Comment citer

López García-Molins, Ángel, & Pruñonosa-Tomás, M. (2024). Émergence de relations non sommatives dans le langage. Signifiances (Signifying), 7(1), p. I-XVII. https://doi.org/10.52497/signifiances.v7i1.360

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