Hendrik Pos, la conscience linguistique et la phénoménologie du langage
DOI :
https://doi.org/10.52497/signifiances.v5i1.315Résumé
Le présent article discute les implications et la réception critique de la notion de conscience linguistique originaire (parfois immédiate ou préthéorique) formulée et défendue par le philosophe et linguiste néerlandais Hendrik Pos (1898-1955). Soulignant la dette de Pos envers le néo-kantisme et Heinrich Rickert, nous montrons que cette notion offre une voie alternative pour penser l’objectivité linguistique ou sémiotique à partir du vécu individuel, laquelle ne se creuse, ni comme chez Merleau-Ponty par un approfondissement phénoménologique du sujet parlant, ni comme chez Benveniste par une focalisation thématique sur le problème du sujet comme instance énonciatrice, ni d’ailleurs comme chez Saussure à partir de la distinction entre langue et parole, mais bien à partir d’une réflexion méthodologique générale sur les différentes manières dont le langage se présente (« se donne ») empiriquement.
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