La duplicité des signes : immanence et transitivité

immanence et transitivité

Auteurs-es

  • Arild Utaker Université de Bergen

DOI :

https://doi.org/10.52497/signifiances.v2i1.191

Résumé

La critique saussurienne d’un rapport direct entre le langage et le monde implique « l’essence double du langage ». Un signe est à la fois sonorité et contenu et donné à la fois comme langue (immanence) et comme parole ou discours. Son immanence signifie une différence (écart) par rapport au monde qui constitue une condition pour en parler. C’est la transitivité au sens de Benveniste ; parler c’est  «parler-de». Il s’ensuit que la duplicité des signes déconstruit l’opposition entre le « symbolique » et le «diabolique».

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Publié-e

2019-01-10

Comment citer

Utaker, A. (2019). La duplicité des signes : immanence et transitivité: immanence et transitivité. Signifiances (Signifying), 2(1), p. 61–70. https://doi.org/10.52497/signifiances.v2i1.191