Matérialité et développement des formes sémiotiques : de l’hyperobjet à la niche

Auteurs-es

  • Valeria De Luca CeReS – Centre de Recherches Sémiotiques, Université de Limoges, France

DOI :

https://doi.org/10.18145/signifiances.v4i1.275

Résumé

Dans cette contribution, nous souhaitons mettre en relief le rôle joué par la matérialité dans la constitution des formes sémiotiques. La notion de matérialité dépasse les aspects relatifs à la constitution de la face signifiante des signes pris isolément, et oriente l’attention vers l’agentivité des matériaux à l’œuvre dans tout type d’interaction symbolique. Ainsi, la réflexion sur les formes sémiotiques inclut d’autres processus et « objets » sémiotiques, allant du vivant jusqu’aux sémioses anthropiques. Dans ce cadre, nous nous attarderons sur la relation entre d’un côté, la notion d’« hyperobjet », élaborée par le philosophe Timothy Morton dans l’enceinte du matérialisme et du réalisme spéculatif à visée écologique, et de l’autre, celle de « construction de niche », attestée dans les recherches en anthropologie évolutionniste et en biosémiotique. 

Téléchargements

Publié-e

2021-01-25